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BULLETIN D'INFORMATION

ÉDITÉ PAR LA COMMISSION D'ISRAËL

ENCOURAGEMENTS A ISRAËL, CENTRE ÉTERNEL DE L'ATTENTION DU MONDE


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QUELLE HEURE EST-IL A L'HORLOGE PROPHETIQUE D'ISRAËL ?

ÉDITÉ PAR LA COMMISSION D'ISRAËL

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Avant-propos

A mesure qu'approche l'heure, indiquée par les aiguilles prophétiques de la grande horloge des Ages, où le « Temps des Gentils » prendra fin et où le Royaume de D.ieu, représenté sur terre par la semence naturelle d'Abraham, s'assurera le contrôle des affaires terrestres, dans la Terre promise à Abraham, tout étudiant des prophéties qui se veut intelligent observe de façon naturelle les événements qui se rapportent à la terre promise et au peuple de l'alliance.

Jacques Obojtek

Préambule

L'univers vit dans un ordre plus parfait que celui de l'horlogerie, parce qu'il y a un équilibre parfait entre ses forces, ses lois et ses corps célestes. La grande horloge de l'Univers, par le réglage divin, a marqué un temps parfait. Quand sonna l’heure prévue, l’Age Juif commença à la clôture de l'Age des Patriarches. De nouveau, quand sonna l'heure prévue, l'Age vulgaire commença, à la fin de l’Age Juif. Et maintenant, de même, à l'aurore de l'Age millénaire et à la fermeture de l'Age vulgaire — arrivant au moment exact — tous les événements correctement reliés et bien compris montrent que notre grand Créateur travaille à toutes choses selon l'avis de Sa propre volonté.

Ce serait un bonheur pour toutes les classes de la société si elles reconnaissaient que l'horloge des plans divins a sonné le changement de dispensation ; cette horloge montre que le temps s'établit où l'ancien ordre de choses disparait. Le monde a endurci son cœur et est égoïste, il n'est donc pas prêt à recevoir les bénédictions du rétablissement ; c'est pourquoi D.ieu, qui Connaissait tout d'avance, a annoncé les temps troublés actuels et ceux qui vont suivre.

Notre Seigneur nous donne l'assurance que ces jours seront abrégés. Que toute la terre, et particulièrement Israël, se réjouisse des grandes bénédictions à venir, maintenant à portée de la main. La promesse est certaine. D.ieu Lui-même a promis et, avec bienveillance, a lié Sa promesse par un serment pour que nous « ayons une ferme consolation ».

La bataille du grand jour de notre D.ieu Tout-Puissant prépare le monde entier pour le nouveau jour et son œuvre prodigieuse de restitution ; et le Temps de la Détresse pour Jacob prépare la semence de Jacob pour leur part. Bien que cette heure de veille soit pleine de nuées et d’obscurité profonde (Joël 2 : 1-3), rendons grâces à D.ieu pour Sa merveilleuse assurance que l’œuvre de destruction « sera abrégée », et que, immédiatement après, le glorieux Soleil de Justice commencera à briller (Mal. 4 : 1, 2) « La terre [la vieille structure sociale actuelle, basée sur l’égoïsme]… est ébranlée deçà et delà comme une cabane... elle tombera et ne se relèvera pas » (És. 24 : 19, 20).

*  *  *

UN GRAND JUSTE, JUSQU'A PRESENT MECONNU DU PEUPLE JUIF

 

Dès 1876, C. T. Russell avait compris que de nombreuses prophéties montrent clairement que les Juifs retrouveront la faveur divine et seront rétablis dans leur pays, que la Cité de Jérusalem sera reconstruite. Nous ne citerons qu'un passage — Jérémie 31 : 27-40.

En 1877 sur la base des écritures, il montra que le Retour d'Israël sur sa terre était proche et qu'il serait définitif, ce travail recevait une confirmation éclatante, l'année suivante, en 1878 avec la réunion du CONGRES DE BERLIN où les 20 nations européennes, rassemblant les dix groupes de langues [Le Grec, le Turc, le Slave, le Magyar, le Scandinave, l'Anglais, l'Espagnol, le Français, l'Allemand et L'Italien.] sous la convocation de Lord Beaconsfield, en réalité le Juif Disraéli, accomplissaient à leur insu la prophétie de Zach. 8 : 23 — « En ces jours-là, dix hommes de toutes les langues des nations saisiront, oui, saisiront le pan de la robe d’un homme juif, disant : Nous irons avec vous, car nous avons ouï dire que D.ieu est avec vous ».

CONGRES DE BERLIN - 1878

GRANDS TRAITES POLITIQUES

1

La France

Premières lignes du traité

2

L'Allemagne

Premières lignes du traité

3

La Prusse

Premières lignes du traité

4

L'Autriche

Premières lignes du traité

5

La Bohème

Premières lignes du traité

6

La Hongrie

Premières lignes du traité

7

La Grande Bretagne

Premières lignes du traité

8

L'Irlande

Premières lignes du traité

9

Les Indes

Premières lignes du traité

10

L’Italie

Premières lignes du traité

11

Toutes les Russie

Premières lignes du traité

12

Les Ottomans

Premières lignes du traité

13

La Bavière

3e paragraphe

14

L’Espagne

4e paragraphe

15

La Bulgarie

Article 1 à 13

16

La Roumélie

Article 14 à 24

17

La Bosnie Herzégovine

Article 25

18

Le Monténégro

Article 26 à 34

19

La Serbie

Article 35 à 43

20

La Roumanie

Article 44

Dans sa première brochure parue en 1877 et s'adressant à des chrétiens, C.T. Russell écrivait : « Nous lisons au sujet du rétablissement d'Israël et des autres nations en Jérémie, Esaïe et autres prophètes et aussi au sujet de la terre rétablie à sa beauté édénique, quand le désert fleurira comme la rose ... En Ezéch. 39 : 21-29, D.ieu montre comment la maison d'Israël est allée en captivité à cause de son iniquité : ... et ils sont tombés par l'épée (v. 23) mais Il promit de ramener toute la maison dans leur propre pays. Parlant ensuite du rassemblement comme étant accompli, Il dit : et que je les aurai rassemblés dans leur terre, et que je n'en aurai laissé là aucun de reste (v. 28) ». En outre, C.T. Russell appuya constamment ses explications avec des passages bibliques.

De semblables déclarations, il y a plus de 138 ans, étaient révolutionnaires et lui valurent l'opposition de tous les clergés. Cependant, le Congrès des Nations de Berlin, en 1878, allait confirmer ses prévisions, accomplissant la prophétie de Zacharie. C'était le début insoupçonné et timide du Sionisme (ou Retour à Sion) moderne, suivi bientôt par la première alyah en 1881.

En accomplissement aux prophéties, un des signes des temps de notre époque a été le retour d'Israël en Palestine. Il s'est effectué en plusieurs étapes, commençant avec le Congrès des Nations à Berlin en 1878, en exigeant que la Turquie permette le retour d'Israël en Palestine sous certaines garanties de protection.

SANS LE SIONISME PAS D'ETAT D'ISRAËL

1882 — LES « PÊCHEURS »

Toujours depuis 1878, en accord avec Sa promesse de Jér. 16 : 16, D.ieu a envoyé des « pêcheurs » avec l'appât attrayant du Sionisme pour attirer les Israélites, comme poisson symbolique, vers la Palestine. Ces pêcheurs ont été, en partie, ces hommes d'état qui ont politiquement aidé Israël à retourner, en partie ces agitateurs israélites qui ont soulevé leurs frères persécutés pour qu'ils aillent en Palestine, et en partie ces (Chrétiens) qui ont proclamé le Sionisme biblique.

En 1882, Léon Pinsker, le prédécesseur du Dr. Théodore Herzl, encouragé par les perspectives ouvertes par le Congrès des Nations à Berlin, commença à prêcher ce qui, en réalité, était le réconfort d'Ésaïe 40 : 1, 2. Beaucoup d'Israélites éminents, tels que Lilienblum, Levanda, Ruelf, etc.., se joignirent à lui pour proclamer dans le monde entier ce message de réconfort. En 1896, le Dr. Herzl publia son Jewish State (État Juif) qui souleva cette forme d'agitation qu'on appelle le Sionisme, au sens étroit de ce terme. Toujours depuis le printemps de 1878, tous les Juifs ont reçu ce réconfort à un degré toujours croissant.

 

LA PREMIÈRE « ALIYA »

Mais de nouveau, l'éruption de l'antisémitisme amena la terreur, et les Pogroms qui eurent lieu en Russie et en Europe Orientale au dix-neuvième et au début du vingtième siècle conduisirent à une autre vague de migrations. Tandis qu'un certain nombre rechercha « les lumières » et la liberté dans des pays où régnait la prospérité et où l'émancipation juive était gagnée, il n'en fut pas de même pour le petit nombre de fidèles.

Des groupes tels que le Bilu (en Hébreu, les initiales de « Maison de Jacob, viens et allons »), et Hibbat Sion (en Hébreu, « Amour de Sion ») encouragèrent un retour à la Terre Promise et prirent des dispositions pour s'y établir, L'année 1882 vit le début d'une vague d'immigration en Palestine lorsque la première « Aliya » (montée) se mit en route.

Et ainsi, pendant que le grand nombre des oublieux cherchait une prospérité rapide et, fréquemment, l'assimilation au sein de la société établie et prospère des Gentils, le petit nombre des fidèles recherchait sa Terre négligée et son ancienne Promesse.

Dans cette contrée rocailleuse, désolée, à l'aide de quelques outils rudimentaires, une poignée d'homme nettoya, creusa, irrigua et planta avec foi, et c'est grâce à eux que le Sionisme évolua de son passé sans perspective vers la promesse d'une nouvelle ère glorieuse.

LE MOMENT ETAIT VENU OU D.IEU ALLAIT FAVORISER SION

« Mais toi, Éternel ? tu demeures à toujours, et ta mémoire est de génération en génération. Tu te lèveras, tu auras compassion de Sion ; car c'est le temps d'user de grâce envers elle, car le temps assigné est venu. Car tes serviteurs prennent plaisir à ses pierres, et ont compassion de sa poussière ». (Ps. 102 : 12-14).

Les Juifs qui arrivèrent à Jérusalem en 1881, écrivaient après dix ans que le pays changeait de face à vue d'œil. Des collines entre Jaffa et Jérusalem, grises à leur arrivée, un grand nombre étaient devenues vertes.

La pluie était devenue plus abondante, la rosée de même, les nuages se formaient au-dessus de parages qui vingt ans auparavant encore, n'en voyaient pas de tout l'été. Jaffa eut en juillet et août (qui étaient autrefois des mois de sécheresse absolue) de l'année 1882 trois heures, Damas 16 heures de pluie.

C'étaient là des petits commencements du retour de la faveur divine vers le pays. En même temps le mouvement antisémite en Europe fit faire des progrès à l'émigration juive dont une bonne partie se dirigea vers la Palestine et peupla de Juifs des quartiers entiers de Jérusalem. Ils ont construit des rues nouvelles suivant l'alignement indiqué par le prophète Jérémie (31 : 38-40 ; 32 : 43, 44), ce qui a vivement impressionné les autorités turques qui, sages comme Gamaliel à cet égard ne soulevèrent aucune difficulté — « Ne vous mêlez plus de ces hommes, et laissez-les ; car si ce dessein ou cette œuvre est des hommes, elle sera détruite, mais si elle est de D.ieu, vous ne pourrez les détruire ; — de peur que vous ne soyez même trouvés faire la guerre à D.ieu ». Actes 5 : 38-39.

L’ANNEE — 1890

Dans les années 1890, le Sionisme politique commença à influencer un grand nombre de Juifs à retourner au pays et leur retour a progressé rapidement. La persécution commencée en Russie en 1881, puis un peu plus tard en Roumanie et en Galicie, augmenta le nombre de ceux qui retournaient de leur exil.

C’est en 1890 que C.T. Russell écrivit dans son volume « QUE TON REGNE VIENNE » un chapitre sur « LE RETABLISSEMENT D'ISRAEL », à l'intention des chrétiens. Il montrait que, à cause de leur fidélité aux Ecritures et dès qu'ils seraient éclairés, ces croyants qui ont une vie simple, pieuse et se contentant de peu, seraient bénis. 

(*) Charles-Taze Russell 1852-1916 : Il fut appelé Pasteur par ceux qui le reconnurent comme leur conducteur, leur berger, et non par lui-même ou par ordination dans une église quelconque.

Pour simplifier, nous emploierons les termes C.T. Russell

D.ieu favorisa les intérêts d'Israël en suscitant des serviteurs et des aides spéciaux parmi les Juifs fidèles et les Gentils chrétiens. En 1890 le Dr. Theodor Herzl (en particulier par son livre, l'Etat juif) envisagea la Palestine comme une patrie libre pour les Juifs persécutés ; mais peu d'entre eux se rendirent alors compte, ou osèrent même espérer que cela deviendrait une réalité en cette génération, Ils ne comprirent pas que leur temps assigné était terminé, que leur « double » avait été-accompli et que la faveur de D.ieu revenait graduellement à Israël.

Sans prétendre être un voyant, je dis que le Sionisme est près de prendre une nouvelle vigueur, que ses jours les plus prospères sont proches. D'après ma compréhension des Prophètes hébreux, le « Temps de Détresse pour Jacob » n'est pas encore terminé [dit en 1910 — Trad.] ; des pogroms en Russie et d'autres atrocités en Roumanie et ailleurs peuvent encore arriver. Il est triste de penser que les persécutions vous arrivent de la part des chrétiens de profession ; je ne trouve pas de paroles pour exprimer combien je suis honteux que des chrétiens déshonorent le nom et l'enseignement de mon Maître.

LA RENAISSANCE DE VOTRE PEUPLE SERA UN ETONNEMENT POUR LE MONDE

[Cette prédiction faite 30 ans avant la proclamation en 1948 de l'état juif avait déjà été faite en 1890, soit 58 ans avant son accomplissement C.T. RUSSELL — Trad.].

Je pense aussi que les Juifs, même ceux qui n'iront pas en Palestine, éprouveront de la sympathie pour ce retour, surtout ceux qui se laisseront influencer par les prophéties. Ils encourageront ceux qui, mieux qu'eux-mêmes, peuvent partir et les aideront de leur argent et par l'établissement là-bas de grandes entreprises.

L’ANNEE — 1895 L’ETAT JUIF

Les ailes politique et religieuse du mouvement sioniste moderne ont élevé les Juifs à l'état de nation et à une telle importance internationale que cela fait faire un bond en avant de près de 4.000 ans à leur nom de famille « Israël » (Gen. 35 : 10) et que cela l'amène sur le devant des affaires mondiales courantes. Le 15 février 1896 paraît à Vienne un ouvrage intitulé Der Judenstaat,  Versuch einer Modernen Lösung der Judenfrage (en français: L'État Juif, recherche d'une réponse moderne à la question juive) est le titre du livre publié par Theodor Herzl, de son nom hébreu Benjamin Ze'ev. Herzl et les autres membres du mouvement sioniste politique primitif n'avaient aucune connaissance de l'influence des enseignements du chrétien Charles Taze Russell, qui avaient éveillé dans les esprits humains la conscience du Sionisme religieux.

Le pamphlet d'Herzl, DerJudenstaat (L'Etat Juif), aida à concentrer l'attention du monde sur la question d'une patrie juive. Il y ébauchait un plan pour un état autonome juif, sous la souveraineté de l'Empire Ottoman (Turc). Sa publicité sur ces questions provoqua le premier Congrès Sioniste en 1897.

L’ANNEE 1897 — LE MOUVEMENT MODERNE

Le mouvement Sioniste moderne fut bâti sur le fondement inébranlable du désir des juifs pour leur patrie. Dès le début du dix-huitième siècle, les dirigeants charismatiques des Hassidim, connus sous le nom de « Rebbes », aidés par la lassitude des esprits, le danger constant de la persécution et la misère écrasante de leurs ouailles au milieu des exilés Orientaux, avaient entretenu l'espoir d'un Retour.

Un petit nombre, de temps à autre, ajouta la force de l'intention à la foi et ouvrit le chemin du ré-établissement dans l'ancienne Terre, au cours de tentatives courageuses, mais sporadiques et inefficaces. Cependant, il s'agissait là des débuts. Le « temps assigné » (Ps. 102 : 13) appartenait encore à l'avenir et cet impératif religieux qui avait surtout une origine Hassidique, qui n'avait aucun support logistique, ne fit que peu de progrès pour encourager une réimplantation effective. Malgré tout, il entretint une Vision, et une Espérance.

En 1878, le Congrès des Nations de Berlin, surtout grâce aux efforts de Benjamin Disraeli, décréta l'assouplissement des restrictions concernant les juifs en Palestine. Alors, sous l'influence de la Haskalah, survint en Europe Centrale, une nouvelle approche dans l'habileté, politique du grand champion du Sionisme, le Viennois Théodore Herzl. En 1897, son idée d'un État juif souverain comme seule solution au problème juif devint un concept politique au cours du premier Congrès Sioniste tenu à Bâle. Le mouvement moderne devint ainsi une solution politique, et non pas religieuse, au vieux problème de l'absence de foyer juif.

Après la mort d'Herzl en 1904 (un événement qui consterna les travailleurs de la première heure), le mouvement sioniste chancela, mais il fut ranimé par un message inattendu venant d'une source totalement inattendue. En 1910, un Chrétien, C. T. Russell, un ami Gentil du peuple juif et un étudiant versé dans les prophéties hébraïques, écrivit douze articles rassemblés sous le titre « Le Peuple choisi de D.ieu », qui suscitèrent une grande curiosité et un grand intérêt parmi les Juifs.

Dix-neuf ans auparavant, c'est-à-dire six ans avant le premier Congrès Sioniste et alors que l’œuvre de Herzl était peu connue, il avait inclus dans son livre, « Que Ton Règne Vienne » un long chapitre intitulé « Le Rétablissement d'Israël ».

Les douze articles qui parurent dans le magazine à grand tirage « Overland Monthly », l'amenèrent à être invité à prendre la parole au cours d'une importante réunion juive à l'Hippodrome de New York en cette même année, 1910.

L’ANNEE 1917 — DECLARATION BALFOUR

La Guerre mondiale, surtout dans les pays slaves, servit à relâcher de plus en plus l'emprise de beaucoup d'Israélites sur l'Europe et fit tourner leurs regards vers la Terre sainte. La déclaration Balfour de 1917 avança beaucoup leur retour. L'opposition arabe provoqua un arrêt temporaire de leur retour, mais cet obstacle sera enlevé au temps convenable.

Ainsi, au cours de la même année, tandis que le sang et la richesse de la Chrétienté s'écoulaient dans les champs de bataille des Flandres, la Terre promise à Abraham et à sa semence était dégagée et, une fois encore, les Juifs étaient priés par le décret d'un empire étranger d'y retourner et d'y établir un Foyer National pour leur peuple dispersé.

Le 2 Novembre 1917, fut suivie de la prise de Jérusalem le 9 Décembre 1917, par le Général Allenby, temps depuis lequel nous avons vu s'accomplir la prophétie d'Ez. 36 : 24 : « Et je vous prendrai d'entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai sur votre terre ». Ce rassemblement, naturellement, devait précéder la fin absolue des nations des Gentils dans lesquelles D.ieu les avait dispersés (Jér. 30 : 10, 11 ; 46 : 27, 28).

1939-45 GENOCIDE LES « CHASSEURS »

Le chapitre le plus effroyable de l'âge moderne a probablement été la persécution haineuse et la tentative d'extermination du peuple Juif par le régime nazi d'Adolf Hitler. Tout à fait cruel, et ne visant qu'un but dans sa détermination à rayer les Juifs de la surface de la terre, sa barbarie redéfinit le mot « holocauste » et marqua la civilisation occidentale d'une tache qui ne peut être enlevée ni oubliée. [C'est cette expérience qui explique l'attitude défensive acharnée d'Israël aujourd'hui. Nous devons garder à l'esprit qu'Israël lutte pour sa vie. Aucun conseil pour la paix des États-Unis ou de toute autre entité ne peut ignorer cette réalité].

Ce que l'appel du Sionisme ne put faire, la persécution l'accomplit, conduisant les Juifs par milliers vers la Palestine et forçant le reste du monde à se réveiller aux revendications et aux droits anciens de ce peuple. L'holocauste donna une détermination à survivre et une identité au peuple Juif d'une manière qu'aucun autre événement dans l'histoire de leur dispersion n'a jamais fait.

L'appel du Sionisme, même en face de l'ascension de l'Antisémitisme allemand, n'avait pas reçu de réponse très large. Les Juifs riches faisaient si totalement partie de la structure de la société européenne qu'ils se sentaient en sécurité. L’œuvre de propagation des idées sionistes fut entravée, et ses propagateurs furent gênés. Et alors, pour la plupart, il fut trop tard. Hitler frappait.

Alors que le monde était révolté en face de l'horreur des six millions de morts, les Juifs d'Europe qui avaient survécu recevaient cette poussée vitale en direction de leur ancienne patrie. Le 29 Novembre 1947, l'Assemblée Générale des Nations Unies adopta une résolution appelant à l'établissement d'un État juif sur cette terre. 

LE 14 MAI 1948

Et le 14 Mai 1948, contre toute attente et contre toute probabilité historique, l'État d'Israël fut établi par la lecture de la Déclaration d'Indépendance par David Ben Gourion. Le lendemain, cinq états arabes envahirent le pays et, très vite, reçurent la première d'une série de leçons amères — qu'Israël était là pour y rester. Le monde, scandalisé, assistait en tant que spectateur ; les Arabes éprouvaient de la crainte et la Russie se répandait en menaces, mais tout cela fut sans effet, car le moment était arrivé pour D.ieu de favoriser Sion.

MALGRE LES SIECLES de persécution et de tentatives d'extermination de la part de beaucoup de milieux, les Juifs sans patrie reconquirent finalement une terre, LEUR TERRE. Le 14 mai 1948, l'Etat d'Israël devenait une réalité. Depuis lors, l'histoire de cette région a été marquée par des conflits militaires, politiques et idéologiques. Du point de vue de l'accomplissement prophétique, la même période a aussi vu des développements stupéfiants. Ces changements ont été dus en grande partie au Sionisme, un mouvement visant à rétablir en Palestine une patrie pour les Juifs dispersés.

Dès 1818, le Président des Etats-Unis, John Adams, écrivait : « Je souhaite vraiment voir les Juifs de nouveau en Judée comme nation indépendante car, comme je le crois, ses hommes les plus éclairés ont participé à l'amélioration de la philosophie de cet âge ».

Et, en 1891, le Rév. William E. Blackstone présentait une requête au Président des Etats-Unis, Benjamin Harrison, lançant un appel en faveur d'une conférence internationale « pour considérer la revendication israélite de la Palestine en tant que leur ancienne patrie ».

Lisons une partie : « Pourquoi ne pas leur rendre de nouveau la Palestine ? Selon la répartition des nations par D.ieu, c'est leur foyer — une possession inaliénable dont ils ont été expulsés par force ... ».

La requête fut signée par beaucoup de chefs influents des mondes laïques et religieux, y compris par John D. Rockefeller, un peu plus tard.

Pour tous ceux qui aiment « Sion », qu'ils soient Juifs ou Gentils, le sort d'Israël a été, et est encore, une préoccupation. La prophétie biblique est si clairement démontrée dans la chute et la résurrection du peuple juif qu'elle peut être décrite avec à-propos comme un miracle moderne. Des fils divers, uniques, politiques et économiques forment la trame de l'étoffe prophétique.

ISRAEL UN SERVITEUR DE D.IEU

La vocation nationale d’Israël était d’être un serviteur de D.ieu Deut. 10 : 12, 20 — « Et maintenant, ô Israël ! Ce que l'Éternel, ton D.ieu, te demande uniquement, c'est de révérer l'Éternel, ton D.ieu, de suivre en tout ses voies, de l'aimer, de le servir de tout ton cœur et de toute ton âme 20 C'est l'Éternel, ton D.ieu, que tu dois révérer, c'est lui que tu dois servir; attache-toi à lui seul, ne jure que par son nom ».

Ceci à cause (ou grâce à) de l’alliance de D.ieu promise à Abraham, Son ami Es. 41 : 8 — « Et toi, Israël, mon serviteur, Jacob, que j’ai choisi, semence d’Abraham mon ami ».

Il choisit Israël pour être « un peuple qui lui appartienne en propre, d’entre [plus que] tous les peuples qui sont sur la face de la terre » — Deut. 7 : 6 - 8.

Aussi longtemps qu’ils Le servirent loyalement, ils eurent la vraie liberté.

Quand ils cessèrent d’agir ainsi, Il permit qu’ils tombent sous la tyrannie de nations païennes — « qu’ils connaissent ce que c’est que mon service, et [par contraste] le service des royaumes des pays » — 2 Chron. 12 : 8.

Mais leur vocation n’était pas annulée, la promesse à la semence d’Abraham tient bon. Le corps constitué a enduré la dissolution, et les familles d’Israël ont été dispersées comme « des ossements desséchés » — Ez. 37 : 2 - 14 à la surface de la terre mais maintenant, la faveur de D.ieu revient vers elles et les rassemble de toutes les nations, les ramène sur leur terre promise et les fait prospérer, exactement comme Il l’avait promis, par exemple en Ez. 36 : 24, 34, 35 — « Et je vous prendrai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai sur votre terre. Et le pays désert sera labouré, au lieu d’être une désolation aux yeux de tous les passants. Et ils diront Ce pays qui était désolé, est devenu comme le jardin d’Eden et les villes ruinées et désertes et renversées sont fortifiées et habitées ».

Remarquez aussi l’accomplissement remarquable de la promesse de D.ieu en Jér. 16 : 14 - 16. En Es. 41 : 9, D.ieu rassure Israël, qu’Il a ainsi rassemblé de tous les pays de la terre, en dépit de l’opposition de beaucoup de leurs conducteurs, réaffirmant que, eux, la semence naturelle d’Abraham, sont encore le serviteur de D.ieu, choisi par Lui et non rejeté.

Pendant que les nations de Gentils sont dans une grande détresse et une grande perplexité Ps. 107 : 27 — « Ils dansaient, ils titubaient comme l’homme ivre; toute leur sagesse était réduite à néant », font de grands préparatifs de guerre Joël 3 : 9 – 12 — « Proclamez ceci parmi les nations, préparez la guerre, réveillez les hommes forts ; qu’ils approchent, qu’ils montent, tous les hommes de guerre ! 10 De vos socs forgez des épées, et de vos serpes, des javelines. Que le faible dise : Je suis fort ! 11 Accourez et venez, vous, toutes les nations, de toute part, et rassemblez-vous ! Là, Éternel, fais descendre tes hommes forts ! 12 Que les nations se réveillent et montent à la vallée de Josaphat, car là je m’assiérai pour juger toutes les nations, de toute part », et implorent leurs d.ieux d’argent, de diplomatie, de fédération, de puissance militaire, etc., pour qu’ils les aident.

D.ieu encourage les membres du peuple d’Israël à ne pas craindre, ni à être effrayés car Lui, leur D.ieu, est avec eux et les fortifiera et les aidera, les soutenant dans leurs efforts qui sont justes Esaïe 41 : 10. Il leur promet que leurs ennemis seront honteux et confondus noter, par ex., les défaites soudaines et stupéfiantes de leurs ennemis en 1948, 1956, 1967 et 1973 en dépit de la grandeur combinée de la puissance de leurs ennemis, ceux-ci seront comme un rien et périront finalement v. 11. Ceci est répété pour y mettre l’accent v. 12.

Les remarquables victoires d’Israël contre ces larges supériorités devraient, à juste titre, être attribuées à l’aide qui leur est donnée par le D.ieu Très-Haut, et pas uniquement à leurs propres armes et efforts v. 13 ainsi, en dépit du fait qu’ils ne sont que des créatures de la poussière, comme le reste de la race déchue, couchés et se traînant dans le péché toi Jacob, vermisseau, v. 14, et surpassés en nombre par les ennemis qui les entourent et vous hommes d’Israël, ils ne doivent pas craindre, car le Saint d’Israël, le D.ieu de leur Alliance et Rédempteur, les aidera.

Maintenant Il fait d’Israël, qui auparavant a été battu au figuré Es. 21 : 10 ; 28 : 28, un instrument à battre tranchant avec des dents très efficace en réalité ; et comme la « pierre pesante pour tous les peuples » et « comme un foyer de feu au milieu du bois, et une torche de feu dans une gerbe, ils dévoreront » — Zach. 12 : 3, 6, vaincront totalement leurs ennemis, grands et petits et quand D.ieu les aura délivrés miraculeusement dans la phase finale de la Détresse pour Jacob Zach. 14 : 3, ils se réjouiront et se glorifieront dans le Saint d’Israël. « Et toi, mon serviteur Jacob, ne crains point ... car je suis avec toi, dit l’Eternel, pour te sauver car je détruirai entièrement toutes les nations où je t’ai dispersé mais quant à toi, je ne te détruirai pas entièrement, mais je te corrigerai avec mesure, et je ne te tiendrai point pour innocent » Jér. 30 : 10, 11.

 

Rédaction : Jacques Obojtek

 Le peuple choisi - Quand ? Comment ? Pourquoi ?

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