NewsLetter n° 061136 - janvier 2011 - S'inscrire

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LE DANGER DES SABRAS EN ISRAËL

A TOUS NOS LECTEURS, AMIS, ET COLLABORATEURS

Les membres de la Commission d’Israël, vous souhaitent une bonne et chaleureuse année 2011. Que l’Eternel vous bénisse tous dans l’accomplissement de Ses merveilleuses promesses. Pour commencer cette année, nous avons choisi un article, qui est un véritable encouragement, pour les Sabras et tous nos amis en Israël et en dehors.

LE DANGER DES SABRAS EN ISRAËL

Depuis quelques années, un problème se pose en Israël, concernant beaucoup de jeunes gens et leur attitude envers l'Etat. Depuis l'époque de la Déclaration Balfour en 1917, pendant la période du Mandat britannique, et même pendant un certain temps, depuis la création de l'Etat d'Israël en 1948, la population d'Israël a été constituée en grande partie d'immigrants, rassemblés là, et venant de presque 100 pays différents du monde.

Pendant cette période, mais plus particulièrement depuis 1948, des enfants y sont nés et y ont été élevés ; une nouvelle génération est apparue sur la scène — une génération née dans l’Israël moderne. Ils sont appelés les Sabras (de l'hébreu sabrah, le cactus, qui est coriace à l'extérieur mais tendre à l'intérieur).

Beaucoup de fondateurs de l'Etat et d'autres immigrants sont morts, et, de plus en plus, les Sabras assument les responsabilités de la vie de la nation en Israël ; si tel est le bon plaisir de L'Eternel avant qu'Il n'établisse Sa propre domination sur la terre sous le Messie et Ses Elus, au cours du temps, la nouvelle génération prendra complètement les rênes du gouvernement à la génération de pionniers qui établit l'Etat d'Israël.

Sous quels aspects les Sabras diffèrent-ils des immigrants ? — surtout en ce qu'ils n'ont pas eu les mêmes expériences en arrière-plan. Les Sabras n'ont pas connu personnellement les pogroms, les arrestations de gens et les saisies de biens imposées, les camps de concentration, l'isolement, les marques d'identification, l'exclusion de certaines professions et toutes les autres insultes et persécutions amoncelées sur leurs ancêtres.

Ils ne savent pas par expérience ce que c'est que d'être considérés comme une minorité inférieure, d'être soumis à toutes sortes d'abus, de ne pas avoir la protection de la police, d'être les boucs émissaires de toutes les calamités nationales, et d'être réduits à la famine, volés, battus et en général soumis à toutes les formes de cruautés.

Les Sabras ont connaissance de ces choses par information seulement, car on a beaucoup écrit et beaucoup parlé sur le sujet ; mais beaucoup d'entre eux sont enclins à dire : « Nous avons déjà entendu parler de tout cela ... mais pourquoi étiez-vous résignés ? » Il leur est peut-être difficile de saisir combien il était dangereux — ou impossible — pour leurs parents et grands-parents d'échapper à de telles conditions. Où pouvaient-ils aller ? S'il avait été possible d'aller en Israël, qu'elle était effrayante la perspective de se déraciner (avec la famille dans de nombreux cas) de la vie des associations, de la famille et des amis, et de recommencer à zéro dans un pays nouveau dont ils connaissaient si peu de choses ! Tous les Juifs ne sont pas des « Abrahams » (Gen. 12 : 1) — « LÉternel avait dit à Abram : Éloigne-toi de ton pays, de ton lieu natal et de la maison paternelle, et va au pays que je t'indiquerai ».

En outre, dans certains cas, les conditions des Juifs des autres pays, les pays d'adoption, étaient très trompeuses, par le fait que dans de nombreux cas, leur admission à des positions de grande responsabilité et de considération leur donna un faux sentiment de sécurité qui les rendit aveugles aux signes de persécution à venir, comme cela fut le cas, par exemple dans l'Allemagne des années 30 et 40. Mais les Sabras d'Israël ne paraissent et ne se sentent peut-être pas toujours compatissants envers les victimes de ces conditions trompeuses.

Cette vidéo illustre comment l'enthousiasme des pionniers change sur trois générations

Peut-être faut-il s'attendre à ce que, généralement parlant, les Sabras n'aient pas autant d'enthousiasme que leurs parents pour leur liberté actuelle et pour leur existence comme nation ; les Sabras n'ont pas expérimenté ce que c'est que de n'avoir aucun pays qui soit le leur. Certains parlent d'occupation de territoires palestiniens, d'occupation d'un peuple, ils n'hésitent pas à douter même de l'existence et de l'avenir de la nation d'Israël. Ils deviennent oublieux des promesses de Dieu faites par serment.

En conséquence, beaucoup d'entre eux expriment parfois leur insatisfaction des conditions actuelles en Israël et sont enclins à réclamer ce qu'ils estiment être leurs droits ; dans certains cas, ils quittent même Israël pour s'installer ailleurs, en pensant que la vie est plus attirante, plus facile et plus stable en dehors d'Israël, en des lieux où le budget national n'est pas si lourdement penché du côté des besoins de la défense et où on n'exige pas d'eux de longues périodes d'entraînement militaire obligatoire.

Pourtant on peut être persuadé que si une guerre survient (comme cela s'est produit si fréquemment pendant les 63 années passées de l'existence d'Israël en tant que nation) [écrit en 2011], ces mêmes jeunes gens ne tiendraient pas compte de leurs griefs personnels et viendraient se battre pour leur pays, se rassembleraient pour soutenir ses dirigeants et donneraient même leur vie pour conserver la terre qu'ils croient être la leur. Nous sommes certains qu'ils agiraient au mieux pour Israël, comme le firent leurs ancêtres.

Gilbert Hermetz

Rédaction : Jacques Obojtek

 

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